Le premier, en Juillet - le 4- DEPARTURES Défile
Le premier, en Juillet - le 4- DEPARTURES
Défile le générique.
Ainsi au cours de chaque toilette mortuaire,se dévoilent les non-dits, tombent les masques,éclate le chagrin, se manifeste la joie aussi, autour de l'aïeule par exemple qui,dans l'ordre des choses, a quitté la vie, sereine et belle de cette longue vie.Car Diago est un artiste,pas celui qu'il croyait être, pas le grand joueur de violoncelle qui ne s'est pas révélé, mais il a le don de rendre la mort rassurante, d'une beauté inaltérable à tout jamais révélée, à la plus grande reconnaissance des familles.
Pour lui en même temps le chemin s'accomplit et tout en apprivoisant la mort pour chacun, il lève le voile sur sa propre souffrance, la dénoue,et peu à peu se restitue ses souvenirs et retrouve enfin l'image de son père que, oh ironie du sort?- et ce n'est pas là le seul sourire du destin- il préparera à son tour pour son dernier voyage. Or ce visage paternel que sa mémoire jamais ne lui rend, apparaît enfin sous ses mains habiles et tendres.
La mort ne serait donc pas si horrible si, à temps, on l'envisageait en face, si on l'acceptait, la préparait.
Une très convaincante démonstration; un bémol cependant: la fin, par trop convenue, à la mort du père enfin trouvé fait écho la naissance du premier enfant!